SO FOOT 31/03/2013
Aussi génial que provocateur, Luis Suárez a pris l’habitude de faire parler de lui pour ses performances, mais aussi ses excès de folie. Le meilleur buteur de Premier League a d’ailleurs remis ça cette semaine, avec un coup de poing donné au Chilien Gonzalo Jara, en éliminatoire de la Coupe du monde. L’occasion de découvrir le CV de l’Uruguayen, digne d’un schizophrène multirécidiviste.
10. Mars 2011, Liverpool-Manchester United (3-1) : Il tire les cheveux de Rafael
Ses coups de pute, ou de génie suivant la position qu’on prend, ne sont clairement pas prémédités. C’est la marque de fabrique de Suárez, il pète un plomb sans vraiment savoir pourquoi. Il se fout des caméras et des sanctions. Il s’amuse. Alors dans un attroupement avec les joueurs de Manchester United, il s’occupe de Rafael. Pas méchant, juste un crêpage de chignon. En même temps, qui n’aurait pas envie de tirer sur cette touffe ?
9. Octobre 2012, Liverpool-Stoke City (0-0) : Simulation et explications
« Je suis accusé de tricherie ici. Les gens disent que je plonge tout le temps dans la surface. Voyez ça : ils ont dit ça quand j’ai joué contre Stoke par exemple. Bon, dans ce cas précis, ils avaient raison. J’ai simulé une faute parce que nous faisions match nul contre Stoke et je voulais gagner. » Il est sympa d’avouer et de se justifier, Luis. Mais franchement, sur ce coup, on aurait dit le mec qui teste la simulation pour la première fois sur FIFA 13. Vous savez, celui qui tombe au milieu de terrain et pouffe de rire tellement il est fier de lui. Grotesque.
8. Décembre 2011, Fulham-Liverpool (1-0) : Doigt d’honneur à Craven Cottage
Les fans de Fulham ont chanté à la gloire de l’Uruguayen durant toute cette rencontre de championnat. Histoire de tenter de le déstabiliser en lui rappelant bien qu’il est un piètre tricheur. Kenny Dalglish, coach des Reds à l’époque, sort son attaquant en fin de match alors que Liv’pool est mené 1-0. Luis en profite pour répondre aux supporters du club londonien avec un joli doigt d’honneur. Résultat : un match de suspension.
7. Janvier 2013, Mansfield-Liverpool (1-2) : But de la main
Une victoire deux buts à un sur le terrain des amateurs de Mansfield, club de Conférence (cinquième division) au troisième tour de FA Cup. En plus d’être à l’arrachée, cette qualification a été obtenue grâce à la main de Luis Suárez. Sur le coup, c’est pas de chance, puisque le ballon lui revient involontairement sur le bras. Ce qui dérange, c’est de célébrer ce but en embrassant son poignet devant des adversaires enragés. Du plaisir en barres.
6. Février 2012, Tottenham-Liverpool (0-0) : Coup de pied sur Scott Parker
Un geste totalement gratuit. Trop loin pour disputer le cuir de la tête avec Scott Parker, Suárez arme une reprise de volée dans le ventre du milieu de terrain anglais. Au cas où il ait mal jugé la trajectoire. Le plus terrible dans cette histoire, c’est que Suárez revenait tout juste d’une suspension de huit matchs après l’affaire Évra. Comme quoi « le castor allumé » n’en a vraiment rien à cirer.
5. Éliminatoire Coupe du monde 2014, Chili-Uruguay (2-0) : Coup de poing sur Gonzalo Jara
Irrité par un marquage un peu trop serré sur un corner, « LS » a administré un coup de poing dans la tronche de Gonzalo Jara. Un coup de maître puisqu’il a réussi à passer inaperçu tant l’initiative a surpris le défenseur de la Roja. Pas le temps de se rouler par terre ou de beugler, l’arbitre n’avait rien vu de toute manière. Malheureusement pour lui, il a oublié que les matchs sont diffusés. Pris par les caméras de télévision, il devrait sans doute être suspendu prochainement par la FIFA. On suppose en tout cas.
4. Octobre 2012, Everton-Liverpool (2-2) : Chambrage devant le banc d’Everton
Quelques jours avant le derby, David Moyes avait ouvert les hostilités en expliquant en conférence de presse que Suárez plongeait trop. Mais le numéro 7 de Liverpool s’est donc fait un malin plaisir de lui répondre sur le terrain. Auteur d’un doublé, l’Uruguayen a célébré son premier but devant le banc des Toffees, se laissant tomber comme pour mimer une simulation. Y a rien à dire, ce mec pue le football.
3. Novembre 2010, Ajax-PSV (0-0) : Morsure sur Otman Bakkal
Autant les autres « faits divers » sont défendables, autant celui-là est un peu too much. Dans un match capital pour le titre de champion d’Eredivisie, Lindgren, coéquipier de Suárez à l’Ajax, est exclu pour un tacle dangereux. S’ensuit l’habituel regroupement, chamailleries, tentatives d’intimidation, etc. Mais Luis pète un plomb, sort les dents de ragondin et vient mordre Otman Bakkal à l’épaule. Et le plus surprenant, à l’image de Van der Wiel qui se tient juste à côté, c’est que personne ne s’en offusque. L’Uruguayen, lui, en rigole. C’était pour déconner, rien de plus. La Fédération n’a pas apprécié. Sept matchs de suspension.
2. Octobre 2011, Liverpool-Manchester (1-1) : l’affaire Évra
« Il y a des caméras, vous pouvez le voir me dire un certain mot au moins dix fois, il n’y a pas de place pour ça en 2011, l’arbitre sait très bien ce qu’il a dit. (...) Je ne répéterai pas ce qu’il a dit, mais c’était un mot raciste et il l’a dit plus de dix fois. » Très remonté après son match contre Liverpool, le Français Patrice Évra s’en était ouvertement pris à Luis Suárez, qu’il accusait d’insultes racistes à son encontre. La Fédération a finalement ouvert une enquête et rendu son verdict six mois plus tard : huit matchs de suspension pour avoir proféré à plusieurs reprises le terme « negrito ». Pour sa défense, l’ancien joueur du Nacional avait expliqué qu’il pensait que Évra parlait espagnol. Dans cette langue, « negrito » n’est pas aussi offensant qu’en anglais, paraît-il. Quelques mois plus tard, Suárez refusera de serrer la main au défenseur de United lors du protocole d’avant-match. « Un aimant à polémiques », selon Sir Alex Fergusson.
1. Coupe du monde 2010, quart de finale Ghana-Uruguay (1-1, t.a.b 2-4) : Arrêt de la main et exclusion
Toute la dramaturgie du football réunie en une action. On joue la 120e minute, les dernières secondes d’un quart de finale de Coupe du monde. Le Ghana sème la panique dans la défense de la Celeste après un dernier coup franc. Voyant son gardien dépassé, Luis Suárez prend place sur la ligne de but et repousse de la main une tête de Adiyiah. Carton rouge et penalty pour le Ghana. Si Gyan Asamoah marque, les Black Stars sont en demi-finale de la Coupe du monde. L’attaquant rennais s’élance dans un silence de cathédrale et envoie une praline sur la barre. Sur le bord du terrain, Suárez saute de joie. Il a raison. L’Uruguay se qualifie lors de la séance de tirs au but grâce à une panenka « del loco » Abreu. Magnifique. Qu’importe que Suárez soit suspendu pour cette demie historique, il est entré dans la légende. Personne ne l’oubliera jamais.
Menu deroulant
L'évaluation des qualités des joueurs évolue pendant la saison en fonction des performances des joueurs. Elle sera mise à jour par les Analystes Experts de la FAFI et les analystes en formation de la SMART FOOT ACADEMY. Tous les amateurs de foot pourront donner leur avis en laissant un commentaire dans les fiches des joueurs.
Pour les joueurs stars (dont le nom est suivi par "*" dans le menu) des analyses des qualités complètent les évaluations. Les analyses des qualités des autres joueurs seront réalisées par les groupes de la SMART FOOT ACADEMY
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire