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L'évaluation des qualités des joueurs évolue pendant la saison en fonction des performances des joueurs. Elle sera mise à jour par les Analystes Experts de la FAFI et les analystes en formation de la SMART FOOT ACADEMY. Tous les amateurs de foot pourront donner leur avis en laissant un commentaire dans les fiches des joueurs.
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Top 10 : Cristiano Ronaldo à Manchester United 2/2


So Foot 05/03/2013


Le clin d'œil de la discorde

Ce n’est pas un secret, une fois la tunique de la sélection revêtue, il n’y a plus de coéquipiers, plus d’amis. Rooney en a fait l’amère expérience. Coupe du Monde 2006, le Portugal de Ronaldo défie l’Angleterre en quart de finale. L’affrontement entre Carvalho et Rooney est rugueux et ce dernier lui marche sur les parties génitales à la 62e minute. Ronaldo réclame une sanction auprès de l’arbitre, carton rouge pour l’attaquant britannique. Toute l’Angleterre cible alors le Portugais comme l’ennemi numéro un. La presse se gargarise d’un départ mais CR7 assure qu’il n’y a aucun problème. Le retour du joueur à Manchester se fait pourtant dans la tourmente, les médias ne le lâchent pas, les supporters sont contre lui. Et dans ce tourbillon médiatique, Sir Alex Ferguson le protège, le conseille et surtout le conserve. « Ce dossier est clos, terminé, terminé, terminé. Il jouera ici la saison prochaine, vous pouvez me croire », lance-t-il à la presse pour mettre fin aux rumeurs. La suite, vous la connaissez. Bravo Fergie.

Best n’est plus le meilleur

La saison 2007/2008 est, à n’en point douter, l’année de la consécration pour Cristiano Ronaldo. Outre les titres collectifs, c’est de façon individuelle qu’il écrit sa propre légende. Durant cet exercice, il marque but sur but au point de dépasser la légende George Best et ses 32 buts sur une saison avec les Red Devils. Le 19 mars 2008, Manchester reçoit Bolton à Old Trafford, Ronaldo brille. Il ouvre d’abord le score du pied droit à la suite d’un cafouillage dans la surface. Son deuxième but ne doit par contre rien à une erreur défensive. A 25 mètres des cages, il obtient une faute et se charge de la sentence. Position caractéristique, frappe flottante, petit filet… La messe est dite, Ronaldo porte son total à 33 buts sur cette saison. Bye Bye George.

La folle soirée de Moscou

Le trophée le plus attendu. Par United, d’abord, qui rêvait d’un sacre européen depuis 1999 et le miracle du Camp Nou face au Bayern (2-1) et par Cristiano, ensuite, qui se devait de soulever la coupe aux grandes oreilles pour couronner une année fantastique. Car la saison 2007/2008 est bel et bien celle de CR7. Exceptionnel en Premier League (31 buts en 34 matchs) et en Ligue des champions (meilleur buteur de la compétition avec 8 pions) le Portugais entre, ce mercredi 21 mai 2008, face à Chelsea, dans la légende des Red Devils. L’ancien joueur du Sporting ouvre rapidement le score en reprenant de la tête un centre de Wes Brown. Un but de Lampard juste avant la mi-temps remet les deux équipes à égalité. Omniprésent durant 90 minutes, CR7 ne peut éviter la loterie des tirs au but. Une séance qui se transforme en cauchemar pour Ronaldo puisque Petr Cech repousse son pénalty. Le numéro 7 de MU, élu homme de la finale, est proche de briser le rêve des siens. Mais il était écrit quelque part que cette édition ne pouvait lui échapper. Terry et Anelka redonnent le sourire aux Mancuniens en foirant leurs tentatives. United est sacré et Ronaldo, allongé sur la pelouse du stade Loujniki de Moscou, éclate en sanglots. Mémorable.

CR7 donne raison à son pote Évra

« En général, quand tu gagnes, tu dis que tu as bien joué. Mais là, c'était onze hommes contre onze enfants. On n'arrête pas d'entendre qu'Arsenal, c'est le beau football. Mais en football, ce n'est pas le tout de bien jouer au ballon. Il faut gagner des titres. À Manchester, on joue bien au ballon et on gagne des titres. Même techniquement, si on regarde leurs onze joueurs et nos onze joueurs, on était meilleurs partout ». Cette punchline délicieuse sur les « Baby » Gunners, Patrice Évra la doit en grande partie à Cristiano Ronaldo. En 2009, lors du match retour de la demi-finale de Ligue des champions, le Red Devil froisse l’équipe de Wenger. Et fait perdre le peu de crédit qui restait à Manuel Almunia et sa teinture blonde. D’abord, d’un coup franc des 30 mètres surpuissant. Puis, sur une course ébouriffante de l’attaquant portugais depuis sa moitié de terrain conclue par un doublé. Cristiano, le meilleur pote de Captain Patrice.


Le missile contre Porto

Avant de martyriser Arsenal, l’enfant de Madère s’est d’abord fait un malin plaisir de manquer de respect à Porto. Puis, en tant que gamin issu du Sporting, c’est d’autant plus jubilatoire. Le 15 avril 2009, au Stade du Dragão, après un match nul à l’aller (2-2), il va ouvrir la voie vers les demi-finales aux Red Devils. Et de quelle manière. Des 35 mètres, il décroche un missile évalué à 103 km/h sur lequel ne peut rien Helton. Une praline qui lui vaudra le premier Prix Puskás de l’histoire, récompensant le plus beau but de la saison.

Le prodige déchu 

Le 27 mai 2009, Ronaldo affronte le FC Barcelone en finale de la Ligue des Champions. Les yeux sont déjà braqués sur les deux génies du ballon rond. Mais dans cette rencontre, Ronaldo et son équipe n’existent que pendant dix minutes. Passé ce délai, ils assistent impuissants au triomphe catalan (2-0). Une défaite en finale de LDC n’a rien de honteux, loin de là, mais ce match revêt une signification toute particulière. Il marque la fin de l’aventure mancunienne du Portugais. Une histoire couronnée de succès, de titres et surtout, une histoire qui a fait de lui l’un des deux meilleurs joueurs du monde. Une histoire qui se répète désormais au Real Madrid…

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