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Les 50 stars de l’Euro 2012 : David Silva, le Messi espagnol


Starstory.fr 09/05/2012


Le patron technique de Manchester City impose sa patte dans la Seleccion aux côtés de Xavi et Iniesta. La gauche, comme un certain Leo au Barça.

Evidemment, les Espagnols font figure d’archi-favoris de l’Euro 2012. L’épouvantail, l’équipe à battre, toutes ces sortes de choses. Evidemment, on aurait pu glisser, dans cette série, les onze titulaires, voire plus tant les remplaçants ont aussi des gueules - enfin, plutôt des pieds et des CV - de premier de la classe. Et à l’heure d’évoquer l’ami David Silva, on se rend compte qu’il y en a certains que l’on ne connaît pas encore assez. C’est sûr, le stratège de poche de Manchester City gagne à être connu.



Ah, les Espagnols ! Leur format de lilliputiens et cette incroyable faculté à ne pas perdre le ballon… Silva est de la trempe d’un Xavi, d’un Andres Iniesta, voire d’un Cesc Fabregas. Et s’il n’est pas encore au niveau de ses acolytes du Barça en termes de renommée internationale, il est devenu, depuis trois saisons maintenant, le troisième larron de la Seleccion, celui qui se balade entre les lignes. Celui qui trouve les intervalles. Celui, surtout, qui crée les décalages. On voit à Manchester City la complicité toute « espagnole » qu’il développe avec Samir Nasri. Dans les plus petits espaces, dans le cœur des défenses, ces deux-là parviennent à se trouver les yeux fermés. Ils arrivent à ajuster la passe que personne n’aurait imaginé. Vite et bien.

Nasri : « On parle beaucoup de ses passes mais c’est aussi un sacré buteur » 
Au sein de la Seleccion, Silva a imposé sa patte gauche aux côtés des cadors de l’exercice. Mais avec la finition en plus. Le Mancunien a renvoyé Fernando Torres à ses (très) chères études londoniennes et bouclé les éliminatoires à la 2e place des buteurs espagnols (4 pions en 6 matches), derrière l’autre David, Villa, meilleur réalisateur de l’histoire du football ibérique. « On parle beaucoup de ses coups de patte et de ses passes au millimètre mais c’est aussi un sacré buteur, dit de lui Samir Nasri qui le côtoie chaque jour à l’entraînement.D’abord parce qu’il a le sens du but et ensuite parce qu’il possède une superbe frappe de balle. »

A City, Silva est sur le point de conquérir son premier titre de champion d’Angleterre. La deuxième équipe de Manchester attendait celà depuis 1968 ! « C’est pour cela que j’ai signé ici (ndlr : après la Coupe du monde 2010). J’en avais parlé avec José Reina et Fernando Torres avant. Il m’avaient dit tout le bien qu’ils pensaient de Manchester City et du projet mis en place. Nous avons vraiment une équipe magnifique. L’objectif est clair : lutter chaque saison pour le titre et la Ligue des champions. » Ne vous attardez pas sur ses 170 centimètres, l’ancien milieu de terrain de Valence et du Celta Vigo n’a jamais eu peur de la Premier League, de son rythme, de ses coups… « Venir ici a constitué un changement radical. C’était compliqué. Mais je me suis adapté progressivement. J’ai aussi eu la chance d’avoir un entraîneur qui m’a accordé toute sa confiance dès le premier jour. Je me suis fait au rythme et aujourd’hui, je me sens plus fort physiquement. »

Roberto Mancini n’a pas à se plaindre. Vicente del Bosque non plus. Le sélectionneur espagnol ne l’avait pas titularisé pour le premier match de la Coupe du monde en Afrique du Sud. « Après notre défaite contre la Suisse (ndlr : 0-1), l’entraîneur a changé beaucoup de choses. Nous avons rendu le pays tellement fier ! C’est grand de faire partie de l’histoire. Voir tous ces gens heureux, c’était un sentiment très fort. » Avant de partir à la conquête d’une seconde étoile au Brésil, l’Espagne (placée dans le groupe de la France pour les éliminatoires) a un premier titre à défendre en Pologne et en Ukraine. Et les copains de David Silva ne sont pas du genre à laisser leur part aux chiens.

Le saviez-vous ? 
Silva élu homme d’un match, voilà qui n’a rien de surprenant. Oui mais le 23 octobre 2011, David a été élu d’homme d’un match très particulier. Ce jour-là, Man City a humilié Man United sur sa pelouse d’Old Trafford (6-1). Auteur d’un but et d’une passe décisive, David a été à l’origine de toutes les actions victorieuses ! Le patron du derby, c’était lui.

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