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Sergio Busquets : « Nous sommes favoris à chaque rencontre »

Le Parisien 25/03/2013



Sergio Busquets est du genre ponctuel. L’entretien, à la fédérationespagnole, avait été prévu hier midi dans la banlieue chic de Madrid, avant l’envol de l’équipe le soir même pour Paris. Sortant à peine d’un entraînement, le milieu de terrain de la Roja est là, à l’heure exacte. L’occasion de discuter avec l’un des plus grands joueurs au monde, mais aussi l’un des plus discrets. Un « génie silencieux », comme le nomme la presse espagnole.


Peut-on parler de finale entre la France et l’Espagne ?
Sergio Busquets. Il n’y a pas d’autres mots. Si nous ne gagnons pas, il sera difficile de se qualifier directement pour le Brésil. Une grande nation du football va rester sur le carreau, mais c’est comme ça.

Savez-vous ce qui s’est passé vendredi face à la Finlande (1-1) ?
(Sourires.) Ce qui se passe souvent avec le Barça, à savoir que les adversaires font la tactique de « l’autobus » (NDLR : tous derrière). C’est très frustrant, voire injuste. Mais nous sommes la Roja et donc l’équipe à battre… Quand on dit que « chaque match est difficile », ce n’est pas qu’une phrase bateau.

Pensez-vous que la France va jouer ainsi ?
La France est une grande équipe, avec une histoire. Depuis 2008, les choses ne vont pas comme vous le souhaitez, mais les Bleus ont un bon groupe. Devant son public, je ne la vois pas verrouiller.

Depuis vendredi, vous êtes-vous faits à l’idée de passer par les barrages pour vous qualifier pour le Mondial ?
On n’aura peut-être pas le choix, même si ce n’était pas prévu au départ.

Comment analysez-vous cette fameuse seconde mi-temps contre l’équipe de France au stade Vicente-Calderon ?*
Physiquement, on a souffert. Je crois aussi que la France a eu un sursaut d’orgueil. Je l’avais trouvé passive lors des quarante-cinq premières minutes. Nous n’étions pas gênés dans la construction. On aurait alors dû tuer le match, mais nous avons raté un penalty important. Après, la France a mieux joué, on perd un ballon idiot… J’étais furieux après le match.

Ah oui ?
Oui, car on aurait dû être plus intelligents. En phase finale, on aurait fait tourner le ballon pour tuer le temps. Là, sur la perte de balle, on est tous devant pour marquer… Je ne comprends toujours pas notre attitude. Ce match fut un échec.

Vous étiez tombés ce jour-là sur un grand Hugo Lloris. Ferait-il un bon remplaçant à Victor Valdes au Barça ?
Il est excellent. Agile, bon dans les airs, complet… Mais veut-il partir de Tottenham? Je ne sais pas. Et puis, en sélection, nous avons des gardiens qui pourraient faire l’affaire au Barça.

Etes-vous surpris par l’émergence de Varane au Real ?
Oui. Le jour où l’on a fait appel à lui, sous une pression terrible, il a répondu présent. La marque des grands.

Pensez-vous que l’Espagne est toujours la plus grande équipe du monde ?
Au niveau des titres, oui. Après… (Soupirs.) Sur un match, il peut se passer beaucoup de choses. Un exemple : après le Mondial, nous avons perdu au Portugal et en Argentine. Tout le monde pensait que cette génération était finie. Résultat, nous avons gagné l’Euro deux ans plus tard. Aujourd’hui, nous sommes favoris à chaque rencontre. Beaucoup changent leur tactique face à nous. Parfois, nous aimerions jouer « les yeux dans les yeux ».

C’est parfois arrivé, non ?
Oui, mais c’est rare. La France l’a fait récemment. Mais normalement, quand on rate un match, c’est plus de notre faute. Ce qui prouve que nous ne sommes pas invincibles.

Quelle sera la clé mardi ?
Si nous sommes solides en défense, nous aurons beaucoup de chances de gagner. Je ne vois pas un match fou. Deux buts au maximum.

Dans la foulée de ce France - Espagne, il y aura ce fameux PSG - Barça. Que pensez-vous de cette équipe version qatarienne ?
Avec l’argent, tu peux recruter des grands joueurs. Petit à petit, Paris a des arguments pour séduire. Au niveau collectif, il faudra sans doute quelques années au PSG pour trouver son identité et devenir un candidat à la Ligue des champions. Maintenant, sur deux matchs, attention. Tu vois les noms et tu te dis : « Ah quand même…! » (Rires.)

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