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Les 50 stars de l’Euro 2012 : Thomas Müller, The Artist

Starstory.fr 15/05/2010



L’attaquant de la Mannschaft connaît une ascension supersonique. Il rêve de monter encore plus haut. Et l’annonce bien fort.

Une fulgurance. Une étoile qui enflamme le ciel. Un tout jeune génie embrasant la planète foot. Le début de carrière de Thomas Müller a ressemblé au conte de fées parfait. Itinéraire d’un enfant gâté sur lequel tout le monde se serait penché avec bienveillance. On vous refait l’histoire de son ascension folle, à la limite abracadabrantesque. A son rythme. C’est-à-dire en accéléré.

A l’orée de la saison 2009-10, Thomas n’a pas encore 19 ans et tout juste quatre (petits morceaux de) matches de Bundesliga derrière lui. Le môme fait partie de ces jeunes du centre de formation que Louis Van Gaal, qui préside alors aux destinées du Bayern Munich, décide de lancer dans le grand bain. Parallèlement, le natif de Weilheim obtient sa première sélection chez les Espoirs. Et tandis qu’il gagne sa place de titulaire en Bavière, Joachim Löw, le sélectionneur de la Mannschaft, affirme qu’il pourrait l’appeler pour la Coupe du monde 2010.

Quelques semaines plus tard - chose promise, chose due -, Müller est retenu pour un match amical contre la Côte-d’Ivoire qui sera finalement annulé après le suicide du gardien international Robert Enke. Ce n’est que partie remise. Le fils de Gerhard et Klaudia continue de flamber en club. En février, il est de nouveau convoqué contre l’Argentine. La défaite (0-1) sera occultée par le buzz qu’il crée involontairement. La Fédération allemande choisit de l’envoyer en salle de presse, pour sa première cape, à la place du sélectionneur. Diego Maradona voit rouge. « C’est qui, lui ?, s’emporte « El Pibe », entraîneur des Gauchos.Qu’est-ce qu’il fait là ? Pourquoi avoir amené un ramasseur de balles à ma conférence ? »

Löw : « Il s’agit d’un phénomène. Il est imperméable à la pression » 
Le garnement en rit encore. « Il ne s’est jamais excusé. Mais je crois qu’il sait maintenant qui je suis. » Référence à son ouverture du score en quarts de finale de la Coupe du monde contre les Argentins (victoire finale 4-0). Parce que, oui, Müller est allé en Afrique du Sud. Oui, il a flambé. Le Bavarois n’avait disputé aucun match de qualification mais il a terminé Soulier d’or de la compétition avec 5 buts (à égalité avec Diego Forlan, Wesley Sneijder et David Villa mais déclaré vainqueur grâce à ses trois passes décisives). Une fulgurance.
Le n°25 du Bayern est passé en moins d’un an du statut de parfait inconnu à celui de héros de la Mannschaft, comme si de rien n’était. Joachim Löw est épaté par sa trouvaille : « Il s’agit d’un phénomène. En dépit de son âge, il est imperméable à la pression. » L’intéressé ne dément pas. Bien au contraire. « C’est vrai, je pense avoir un gros mental. Mais c’est essentiellement parce que, une fois sur le terrain, je ne pense qu’au jeu. Aucun élément extérieur, que ce soit le niveau du match, la valeur de l’adversaire ou l’attention des médias, ne peut me troubler. Beaucoup de jeunes ne supportent pas la pression médiatique. Au Bayern, on la ressent constamment. Moi, sur un terrain, je ne songe que football et je laisse tout le reste de côté. »

Bien dans sa tête et ses baskets, Thomas est un garçon terriblement ambitieux. En club comme en sélection, il vise haut. Tout en haut, en fait. « L’objectif, c’est de gagner les matches importants, les demi-finales, les finales. Je ne veux pas entendre des compliments sur le potentiel de l’Allemagne durant toute ma carrière et, à l’arrivée, me retrouver les mains vides, sans palmarès international. » Il se verrait bien mettre très rapidement ses plans à exécution. Samedi face à Chelsea, à l’occasion de la finale de la Ligue des champions disputée chez lui, à Munich. Ensuite en juin, en Ukraine, où se déroulera la finale de l’Euro. Comme tous ses potes de la Mannschaft, Müller a des comptes à régler avec l’Espagne depuis la défaite 1-0 en demi-finales du Mondial.

Le saviez-vous ? 
Lors de la Coupe du monde en Afrique du Sud, le Bavarois portait le maillot floqué 13, un numéro spécial en Allemagne. « Cela vient d’Olli Bierhoff, notre manager général. Il m’a lancé : « J’ai une idée. Prends le n°13. » Comme je ne suis pas superstitieux, j’ai accepté. En tout cas, il s’agissait d’une belle opération marketing. » C’est en effet le numéro que portait le légendaire attaquant de la Mannschaft et du Bayern Gerd Müller (son homonyme, donc), notamment quand il devint champion du monde en 1974. Thomas a bénéficié des conseils de son glorieux aîné lorsqu’il évoluait en équipe réserve à Munich. Gerd y était assistant de l’entraîneur principal.

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