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Joe Hart, l'ange gardien de City
Sportixornotsportix.e-monsite.com 12/10/2012
10 ans... 10 ans que l'Angleterre attendait un gardien international digne de ce nom ! Depuis la retraite de David Seaman en 2002, les grands portiers anglais se faisaient rares. Très rares même.
Pendant une décennie, on a pleuré - de rire pour certains - l'absence d'un vrai gardien en Angleterre. Une grande nation se doit d'avoir un grand gardien. Remplis de bonne volonté, les David "Calamity" James, les Paul Robinson, les Robert Green, ou encore les Scott Carson n'étaient pas au niveau. Mais aujourd'hui, ce temps est révolu. Fini le temps où l'on admirait les gardiens anglais plus pour leurs bourdes légendaires que pour leurs arrêts de grande classe. Match après match, Joe Hart efface les souvenirs qu'on avait du gardien de but en Premier League. Match après match, il s'affirme comme l'un des meilleurs gardiens de la planète, au côté des Cech, Casillas et autre Buffon. Retour sur ce gardien miraculeusement tombé du ciel.
Un bon gardien anglais en Premier League? Ça n'existe pas!
Si depuis dix ans le championnat anglais est réputé pour être un des meilleurs championnats au monde, ce n'est certainement pas pour les prouesses de leurs gardiens des Three Lions. C'est bien simple, les meilleurs clubs n'en n'ont pas, n'en veulent pas et ce depuis quelques années. Plutôt que de former sur des générations plusieurs gardiens de top niveau à l'image de l'Allemagne (Köpke, Kahn, Lehmann puis Neuer, Adler, Ter-Stegen ) ou de la France (Barthez, Coupet ,Lloris, Mandanda, Carrasso ), la Premier League a privilégié les gardiens étrangers: à Manchester United se sont succédés Schmeichel, Barthez, Howard, Van der Sar et De Gea. À Chelsea on a pu voir De Goey, Cudicini puis Cech. Les cages de Liverpool ont été gardées par Westerveld, Dudek, et Reina. À Arsenal on a remarqué Lehmann, Almunia et Szczesny. Sans doute les Gunners ont-ils calqué au plus près la formation à l'anglaise, Lehmann et Almunia ayant eu une fâcheuse tendance à donner quelques sueurs froides à Arsène Wenger. Encore aujourd'hui, Tottenham possède quatre grands gardiens dans leur effectif. Mais aucun n'est Anglais. Gomes? Brésilien. Cudicini ? Italien. Lloris? Français. Friedel? Pas de chance, Américain. Peter Shilton, ancien gardien et véritable légende vivante en Angleterre, explique en partie la faillite des gardiens british : "Ces dix dernières années, l'aspect technique de l'entraînement a disparu. On laisse les gardiens s'entraîner dans leur coin". Contrairement aux autres championnats, la Premier League veut avant tout du spectacle. Et le spectacle n'attend pas. Du temps, voilà ce que l'on ne donne pas aux jeunes gardiens anglais. Soit tu es très bon tout de suite, soit tu pars. En gros. Physiques plus que techniques, gaffeurs plus qu'efficaces, voilà les défauts que l'on peut trouver au gardien anglais du XXIème siècle. Tout le contraire de Joe Hart, à l'aise techniquement et impérial sur sa ligne.
Un monstre de précocité
Né en 1987, Joe Hart débute en 2003 dans le club de sa ville , le Shrewsbury Town, qui joue alors en D4 anglaise. En 2006, il est transféré à Manchester City à 19 ans seulement pour la modique somme de 750 000 €. Prêté deux années de suite à Tranmen Rovers puis à Blackpool en League One ( D3 ) pour s'aguerrir, il revient en 2008 à City avec plus d'expérience et d'assurance. L'entraîneur des Sky Blues de l'époque, Sven-Göran Eriksson, lui donne sa chance au détriment d'Isaksson, international suédois. Hart lui rend plutôt bien puisqu'il dispute 48 matchs en 2 saisons et se fait connaître du public anglais. Mais Joe Hart n'est pas une star, du moins pas encore. Et quand City est racheté par l'homme d'affaire émirati Al Mubarak, les grands moyens sont déployés. Shay Given, l'excellent portier irlandais, qui a fait dans les années 2000 le bonheur de Newcastle, arrive.
Retour en force à City
Hart est donc de nouveau prêté pour la saison 2009-2010, mais cette fois-ci à Birmingham, en Premier League. Un mal pour un bien puisque, fort de ses 41 matchs disputés, il figure dans l'équipe-type du championnat mais surtout est récompensé par Fabio Capello qui le sélectionne pour la Coupe du Monde 2010 en tant que 3ème gardien, derrière Green et James. Le premier ne laissant pas un souvenir impérissable pendant le mondial ( cf Angleterre-USA ) et ce dernier arrêtant la sélection, Hart devient titulaire dès 23 ans. En comparaison, Buffon avait 22 ans, Lloris 23 ans, Casillas et Cech 21 ans lorsqu'ils sont devenus titulaires à part entière en équipe nationale. De retour à Manchester, son nouveau statut lui permet de pousser sur le banc Shay Given. Belle revanche pour Joe, qui confortera au fil des matchs sa place de numéro un. Résultat, en 2 ans, il devient champion d'Angleterre en 2012, remporte une Coupe d'Angleterre en 2011 et le titre honorifique et respectable de meilleur gardien de Premier League en 2011 et 2012.
Dernier exploit en date, le match de C1 Manchester City-Dortmund (1-1). Demandez à Reus, Götze, Lewandowski et autre Gundogan ce qu'ils pensent du gardien des Sky Blues. 22 tirs allemands, 10 cadrés et 7 arrêts exceptionnels: envolées en lucarne, arrêts de handball, déviation à mi-hauteur ou au sol, Hart a tout simplement écoeuré l'attaque du Borussia. Seul Marco Reus à réussi à trompé le gardien anglais suite à une erreur de la défense de Manchester. Un ange blond est descendu du ciel pour s'installer durablement à Manchester. Un ange qui a eu la merveilleuse idée de devenir gardien. À 25 ans, Joe Hart a tout l'avenir devant lui. Pour le plus grand bonheur du sélectionneur anglais.
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